LES PARAPENTISTES BOURBONNAIS: mars 2012

samedi 31 mars 2012

DEVIDOIR je veux te revoir.

Aujourd'hui, nous avons été conviés par Patrick ( un autre...) pour nous transformer en pilote d'essais, un rêve. Ce "géotrouvetout" du parapente, vient de réaliser un dévidoir, qu'il veut essayer en situation réelle.
Nous nous retrouvons cinq pilotes courageux, pour tenter l'aventure. En ce qui me concerne le treuil je connais, le dévidoir je n'ai jamais pratiqué.
Pour le "non sachant" un dévidoir ça ressemble à un treuil mobile, embarqué sur un véhicule, il tracte dans un premier temps le parapentiste, et ensuite il dévide son fil d’Ariane, pour monter encore plus haut le pilote.
Patrick, son dévidoir et le véhicule tracteur. (la moto n'a rien à voir dans l'affaire...)

Nous nous retrouvons dans un coin perdu du Berry, ou Patrick dispose pour cet usage d'un chemin privé carrossable rectiligne d'environ 2,5 km de long, de quoi dérouler pas mal de câble.
Le Kaiid au bout du fil d’Ariane

A notre arrivée nous constatons que le vent de NE est soutenu, voir rafaleux et hélas de travers de 45 à 90° par rapport à notre axe de décollage. Il va falloir soigner les décos....
Raymond toujours courageux, et le premier pilote d'essais, il s'envole dans du fort, voir très fort, le couple conducteur du véhicule, machiniste du dévidoir, se rôde, et la montée se fait avec quelques embardées. Mais ça vole, ça monte même bien.
Une manche à air bien agitée



Raymond survol les blés.
Ensuite Dédé, toujours au top, enchaîne trois vols de suite, pas impressionné par ce qu'il connaît déjà depuis longtemps, et hop trois vols de plus. Le dernier va même le faire sortir du bocal, histoire qu'il marche un peu.
Dédé sous sa trekking Alpine


Le Kaiid, s'y colle, et profite que le binôme mobile conducteur, machiniste, est presque rôdé, pour s'envoler haut et loin dans des thermiques couchés. Il va nous faire une dizaine de kilomètres et ira se poser non loin de ST AMAND MONTROND, juste à côté de l'abbaye de Noirlac. Cet atterrissage impromptu a du provoquer un sacré émoi chez les nonnes du bâtiment, qui n'avaient jamais vu une créature divine à moustaches, arriver sous un chiffon. Comme en plus il s'est posé sous le vent d'un relief, son posé fut quelque peu turbulent, créant certainement de l'animation voir de l'inquiétude dans le couvent.
Le Kaiid, part pour le couvent....

Je gomme mes dernières hésitations, et je m'y colle aussi, plein d'espoir devant le départ du Kaiid, je branche même le gps... qui finalement n'aura pas grand chose à enregistrer, tous les thermiques ont été pris par mon prédécesseur.... le bougre.
Un deuxième vol de suite, avec changement de conducteur véhicule, belle montée, gros thermique trouvé au cours de l’ascension, mais hélas rupture du câble. Les mauvaises langues du site, vont mettre en cause ma surcharge pondérale, ce que je nie farouchement....
Roger, essaye à son tour en fin de soirée, ce type de vol, qui  est fort intéressant, pour nos zones manquant de relief ; lui aussi en redemande.

Merci à Patrick (l'autre...), qui a bossé tout l'hiver sur sa machine, cette conception n'est pas à la portée du premier bricoleur venu. Son dévidoir est monté avec un moteur de scooter, un frein à disque, un trancaneur, bref du bel ouvrage.
J'ai hâte de recommencer, avec le vent dans le bon axe, ça devrait monter haut....
Son dévidoir à quoi ressemble-t-il ?  à ça ...


Le plus étonnant de la journée fut à mes yeux, la nouvelle sellette de Dédé, sellette artisanale qu'il peut, soit utiliser en vol, soit pour les prochains barbecues, pour se glisser les pieds sous la table plus rapidement...quel malin!!!
Une sellette confortable comme un fauteuil

 Si vous voulez voir les autres photos de l'aventure du jour c'est là :

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Le bourbonnais sous occupation auvergnate. D37, 18200 Meillant, France

vendredi 23 mars 2012

Le parapente un sport pour les jeunes ???

Souvent au cours de nos conversations d'après vols, ou  bien quand nous "glandons" sur les décos en attendant le moment favorable, nous évoquons le vieillissement des pratiquants du vol libre.
Et bien je viens de découvrir qu'il n'y a pas d'âge pour commencer le parapente, il faut juste être motivé, (ce que nous sommes tous).
Une vidéo le prouve :


Pour ceux qui ne "speak pas english" et bien je résume, cette dame Mary Allen Hardison à fait son premier vol en parapente à l'âge de 101 ans. Elle est ainsi la personne la plus âgée ayant pris son envol en parapente, dans le monde entier.... et son nom entre au Guinness Book Records

Pour l'anecdote, elle a voulu faire du parapente pour ne pas se laisser "déborder" par son fils âgé de 75 ans, qui vient d'entamer une formation pour voler seul.
Belle leçon, qui devrait laisser encore de beaux jours en l'air à nos jeunots....... du club nos Dédé, Raymond et Henri chéris.
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dimanche 18 mars 2012

A Grenois ....j'y crois

Samedi 17 mars, avec mes camarades de vols, à savoir "Le Kaiid" et Valentin, nous décidons de prendre la route d'un site nivernais sur la commune de Grenois. Et ce malgré une prévision météo défavorable, du vent de sud fort et de la pluie en fin de journée.
Mais ma motivation était amplifiée par le fait que je ne connais pas ce site dont j'ai beaucoup entendu parler, tant pis pour la grenouille pessimiste. Nous verrons bien sur place. En plus ce but permet de sortir mon nouveau camping-car, donc je n'ai pas d'excuses.
Les 160 km franchis de bon matin, je découvre GRENOIS, un site avec 100 mètres de dénivelé, ou ça vole en Sud, et le site voisin de ASNAN, ou là ça vole en Ouest.

GRENOIS, déco sud (dans la branche d'arbre) et l'attéro

Sur place, nous trouvons un déco bien alimenté (20 km/h environ), nous nous préparons rapidement, car ce vent devrait se renforcer. Avec mon matériel "light" kairn et montana, j'enchaîne quatre vols dans du dynamique soutenu, le dernier vol va durer 1h30 environ, avant d'être presque surpris par un venturi situé dans un angle du relief. Tous les locaux connaissent ce piège, mes "compagnons-guides" aussi, mais ils "ont" oublié de m'en informer, peut être voulaient ils se débarrasser d'un président dictateur..... J'ai du faire un peu de marche arrière, la prochaine fois je crois que l'accélérateur sera monté.
Ensuite dans l'attente d'un vent fort, j'ai sorti la Spiruline, pour jouer dans le vent. Mais déception il manquait quelques kilomètres/heure pour tenir. Encore deux vols souvenirs.
Le vent de dieu devant la chapelle

Le "Kaiid" a eu le courage de faire sa première initiation à la mini-voile, quel homme....
Jean Claude sous le petit nuage

Quant à Valentin, il a enchaîné les vols de longue durée, mais devait se méfier aux décollages, de ma chienne qui n'aime pas les vétérinaires surtout si ils  volent....
Je veux pas qu'il décolle....
Ensuite mes compagnons sont partis voler en Ouest à ASNAN, jusqu'à la nuit tombante. Ce site est situé à moins de 2km à vol ...de parapente. Ce cross a été fait sans problème par ces spécialistes du site.
jusqu'à la nuit tombante.

Pour ma part je me suis reposé de 6 fois ce dénivelé gravi rapidement, si je compte bien 6 fois 100 mètres, c'est finalement comme une grimpette au Puy de Dôme par les muletiers.
Sauf que là une partie peut être faite en s'aidant de la voile.
une remontée mécanique parapentesque
Pour le fun, alors que je gagnais un repos bien mérité dans ma "roulotte" à côté du déco, mon téléphone sonne, je suis contacté par un parapentiste qui a volé l’après-midi avec nous, et qui arrivant à son domicile distant de 80 km, s'est rendu compte qu'il avait oublié son matériel complet à l’atterrissage.... La solidarité entre parapentiste étourdi ( voir l'épisode précédant du portefeuille au puy de dôme ) étant complète, je suis descendu à pieds chercher son matériel, sous un déluge de pluie qui avait fini par arriver au mauvais moment.
Quelle fut ma surprise de constater que c'était du matériel lourd de chez lourd, avec sellette en béton, et voile en tôle ondulée et trempée. Ultime effort de la journée remonter le tout sans le sac.... mais finalement aujourd'hui j'ai fait un heureux en ramenant le matos à son proprio, et c'est bien l'essentiel. En plus comme c'était un ancien de fil d'air ( avant mon arrivée) je ne pouvais que m'exécuter.
Mais partir d'un site sans son matériel, cela ne m'est pas encore arrivé....il faut que je me méfie avec l'âge qui avance.

Les photos ont été empruntées à Edmond, un inconditionnel du site de Grenois avec un certain talent photographique. Pour voir toutes ses œuvres c'est ici

Pour les sites de Grenois et Asnan, ou je reviendrai, je vous conseille la visite du site gestionnaire Vol Libre 58, les gars rencontrés sur le site sont sympas et partageurs, merci à eux de nous accueillir.


Pour avoir tous les détails sur le site de Grenois c'est ici

Et pour le site d'ASNAN c'est là


Merci aussi à mes guides Jean Claude et Valentin, de m'avoir emmené dans ce lieu charmant, j'ai déjà oublié l'épisode du venturi.....
A bientôt pour de nouvelles aventures.






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vendredi 16 mars 2012

Nous avons pris de la hauteur au Puy de Dôme.

Hier, 15 mars, direction le Puy de Dôme, histoire de profiter du soleil digne d'un printemps. Accompagné de Valentin, du "Kaiid" et de Roger, nous retrouvons Jean Mi, pour une montée à pieds par le Chemin des Muletiers.
Une sacrée équipe de marcheurs....
Au départ les sourires...
Depuis ma dernière visite, au géant d'Auvergne, les travaux du train à crémaillère ont bien avancé.  L'ouverture est prévue pour fin mai.

Au sommet la gare d'arrivée et les aménagements semblent être un peu à la traîne.

les travaux au somment du Puy de Dôme
Nous arrivons en haut en ordre dispersé, bien décidés à attendre le bon créneau, le soleil brille, le vent est faible et oscille entre l'Ouest et Nord Ouest. Nous changeons deux fois dans notre choix du décollage.  Ce sommet auvergnat a une particularité, c'est qu'il est possible de décoller sur presque toute sa périphérie.

Valentin impatient d'en découdre, s'élance et nous sert de fusible de qualité.

Comme la machine ne s'est pas mise en route, il décide rapidement de se reposer au sommet en profitant du peu qu'il y a, histoire d'éviter une seconde montée ( de 30 à 50 minutes selon la forme...)

Un peu d'attente, et le voilà reparti, mais là nous le voyons s'enfoncer sous le sommet, en ne donnant pas cher de sa peau et en l'imaginant déjà à l'attéro de Ceyssat. Il est suivi par Jean Claude alias "Le Kaiid" qui piaffe d'impatience, même direction. Je me prépare lentement,  mais au bout d'une dizaine de minutes, je vois resurgir nos deux acolytes, qui se sont décalés en Sud, et ont pris les premiers thermiques teigneux, ou ils ont pris 200 ou 300 mètres de gain. Valentin va partir pour un long vol de plus de 3 heures, ou il va se promener en direction du Sud, et en montant à plus de 2500 mètres en faisant une vingtaine de kilomètres
Le Kaiid lui au bout d'une demie heure va venir sagement se reposer au sommet.

Avec Roger, Jean-mi nous suivons le mouvement avec plus ou moins de succès.
Je gratte le caillou sous le décollage Ouest, en rasant le sentier des muletiers, ne trouvant rien de bien franc, j'arrive en me décalant au Sud à trouver quelques pompes bien teigneuses, qui me permettent au bout d'une demie heure de me reposer en haut, histoire de ménager mes forces, et de continuer à bénéficier du panorama.
Je regarde et je vois que pour certains rien ne fut facile, se trouvant bas, ils ont pu par la suite bénéficier d'un thermique salvateur dans le col de Ceyssat, alors que tout semblait perdu.

Avec Jean Claude nous repartons pour le deuxième round, et la ce fut le jackpot pas évident certes, mais inespéré pour un vol de mi-mars. Le dynamique nous a permis de nous maintenir au relief, et en avançant vers le col, nous allons trouver des thermiques généreux, nous permettant de rejoindre Valentin, en vadrouille. Pour ma part le plafond fut de 2455 mètres, en me faisant bien brasser dans mon matériel léger ( voile gradient Montana et sellette Kairn de Kortel). Des pompes qui vous hissaient de 500 mètres dans du +4.
Quel joie d'avoir cela en début de saison, l'appareil photo fut utiliser quand l'aérologie m'a permis (rarement) de lâcher les commandes, et j'ai aussi pu utiliser la caméra Hd Gopro Hero, offert par ma femme, qui se désespérait de la   voir coiffer rarement mon casque.
J'ai eu loisir d'admirer ce paysage de la chaîne des Dôme, dont je ne me lasse pas.
Le puy de Dôme en regardant vers l'Est
Clermont-Ferrand
En direction du Sud, la chaîne du Sancy,
Le plafond et la couche d'inversion se situent vers 2500 mètres, de quoi supporter les gants et la combinaison.
Vers le Nord la chaîne des Puys
La balade va durer pour ce qui me concerne 1h40, avec des images inoubliables avec ces couleurs de sortie d'hiver.
Le puy de Dôme et Clermont- Ferrand.
Je décide d'aller me poser à Ceyssat pour me rejoindre mes camarades, mais ce fut difficile, un quart d'heure aux oreilles, ou j'avais encore le vario qui bippait.
Les thermiques de 16 heures aux environs de 2000 mètres étaient larges, souvent teigneux.
Arrivée à l'atterrissage officiel de Ceyssat, nous nous retrouvons avec des sourires qui démontrent notre joie partagée, même si le froid est venu un peu nous encourager à regagner des altitudes plus raisonnable.
Une rapide concertation, nous décidons de changer de site, et de nous rendre sur un autre site auvergnat réputé Saint-Sandoux, ou je n'avais jamais volé.
Là, autre décor, un site au Sud de Clermont, réputé pour sa restitution, avec deux décos un Est et un Nord. Nous choisissons l'Est, pour un décollage bien de travers, mais en l'air c'est un peu l'encombrement, de nombreuses voiles qui se croisent sur un site un peu minuscule par rapport à ce que nous avons eu avant.
Certains choisissent la prudence et préfèrent prendre la direction de l'attéro. Pour ma part une demie heure d'essuie-glace dans le soleil couchant vont me suffire, quand au Kaiid, il serait bien resté jusqu’à à la Nuit.
Le coup du soir à Saint Sandoux
Comme le bonheur doit avoir un frein sinon on finit par s'y habituer, au moment de repartir, je m'aperçois que j'ai perdu mon portefeuille, avec tous mes papiers. Nous reprenons la direction de atterrissage de Ceyssat ou je pense qu'il a pu tomber. Mais nous ne l'avons pas retrouvé.... Je me demande si je ne vais pas retourner au sommet du Puy de Dôme ce matin, pour profiter de ce motif légitime, avec une voile sur le dos au cas ou....
Mais en tout cas ce fut une journée de début de saison remotivante.

Le reste des photos sont consultables :

Les vidéos vont bientôt arriver, revenez faire un tour....









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samedi 10 mars 2012

Sortie de l'Ascension, direction Aiguebelette.

Les beaux jours arrivants, il est temps de penser à nos futurs vols. Pour le week-end de l’Ascension, les deux clubs Vichy Parapente et Fil d'Air, vont prendre la direction du Lac d'Aiguebelette, c'est du 17 au 20 Mai
René nous a trouvé un gîte grand modèle, à AYN (73470), si vous voulez voir notre futur hébergement et bien il faut visiter :


Nous serons dans une région formidable pour notre sport. Avec l'ami Djippy nous avons fait un passage en octobre 2011, et les vols au dessus du lac sont assez magiques. Si vous voulez voir l'attéro à côté du lac, c'est le grand champ au centre de la photo, avec un bouquet d'arbres qui vous attend..., en son milieu
Il est situé à proximité de l'autoroute, dont le survol à moins de 150m sol est interdit.
atterrissage d'Aiguebelette

Voila même l'ami Dédé qui s'y pose :
dédé en finale
Vous aurez ce genre de spectacle sous les pieds, et je vous conseille la restite du soir si ça fonctionne, magique...

Pour tout savoir sur ce site, déco du col de l'Epine, attéro Lac d'Aiguebelette, le mieux est de consulter le site du club dynamique  "Les ailes du Lac "qui gère le lieu :

Sachez que nous ne serons pas limité à un seul site, il existe d'autres alternatives, comme par exemple :
Le col du banchet, situé à proximité du gite ou nous serons, plus de détails sur

Mais aussi des sites voisins gérés par d'autres clubs à voir sur

Bref vous pouvez visiter en long en large le site du club, très bien fait, tellement bien fait que j'en suis jaloux ...na!!!


Pour les réservations, vous avez du recevoir un mail, si ce n'est pas le cas, il faut "urgemment" prendre contact avec le dévoué René, notre gentil organisateur. Il y a 30 places de disponibles au gîte, et un acompte de 30 euros (par personne) est à envoyer rapidement.

J'ai déjà hâte d'y être, connaissant le site, retourner voler la-bas est toujours un grand plaisir. En plus comme l'ambiance est garantie par contrat, comme tous les ans, pourquoi se priver.





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