Samedi dernier, à la recherche du printemps et du soleil, nous avons pris la route de Millau avec Stéphane, Djippy et Claude l'honorable président de Vichy parapente, qui s'était chargé de l'organisation.
Et ma foi pour le soleil ce fut tout bon, et pour les vols c'était acceptable, vu notre début de saison catastrophique.
Samedi, nous attaquons par la Puncha, et Paulo ( alias Djippy ... vous suivez ?) se dévoue pour faire un biplace avec le gérant du gîte qui nous accueille, et qui depuis de nombreuses années regarde les parapentes au dessus de sa tête sans oser.
 |
| Quel vent de trav .....pffff |
Au déco SO c'est un peu de travers mais notre biplaceur d'expérience gère cela sans souci, au plus grand bonheur de son passager qui fait un vol inoubliable qui va alimenter ses rêves pendant quelques jours.
 |
| Paulo dans ses oeuvres, avec un passager aux anges. |
Ensuite nous décollons tous les trois du déco S, et Stéphane se fait remarquer en faisant son "vol du siècle" avec 1500m de gain sur le plateau derrière la Puncha Même les vautours nombreux dans le coin, n'osent pas le suivre si haut. Jamais personne n'avait vu une Hook première génération aussi haut....
 |
| La puncha, vu de moins haut que ce sacré Stéphane |
 |
| Regardez entre les suspente bleues c'est lui.... j'en suis jaloux |
Pour ma part, je me suis appliqué à dompter et comprendre les subtilités de cette insinia toute neuve. J'ai réussi plusieurs fois à me refaire et remonter dans cette aérologie cyclique, mais je n'ai jamais pu arriver à la hauteur de notre "hookman".
 |
| Un vautour vient à ma rencontre pour découvrir l'insinia |
Quant à Claude son vol fut perturbé par un mal de dos récurant, qui lui a beaucoup gâché le week-end pour la pratique de notre sport.
 |
| Claude et Stéphane se posent de concert... hors terrain ( mais chut....) |
Dimanche, grand beau mais plus de 50km/h de vent à MILLAU. Nous avons été découvrir le site de Novis situé plus au nord. Sur le décollage 30km/h de vent bien rafaleux. J'ai réussi à un faire vol avec la Zunzun, mais l'aérologie perturbée voire violente, m'a fait écourter ce vol pour une repose au sommet un peu acrobatique. Je pense après réflexion tardive, qu'il valait mieux rester au sol comme mes compagnons. Nous avons repris des forces dans un restaurant voisin, tout aussi oubliable que mon vol.
 |
| Ca ronfle à Novis, La zunzun hésite.... |
 |
| Ca montait de partout.... mais trop vite à mon gôut. |
Le soir nous avons eu droit à une grande aventure, Stéphane qui est en train de passer sa qualif biplace, voulait des passagers téméraires pour une séance de gonflage biplace. Et ma foi, il a assuré comme un grand biplaceur, et ne pas lui donner cette qualif serait une grande injustice, digne de certaines décisions "cantalouses" l'ayant durement frappées par le passé ( private joke....).
 |
| Que du lourd sous le bêta2.... je vous dis |
Lundi nous avons migré vers Quezac, autre site inconnu de moi. Décollage de Paros, avec un aménagement nickel, un petit vol sans problème, alors que Stéphane et Paulo ayant décollé peu aprés moi, se sont vite retrouvés dans une aérologie pourrie. La preuve qu'en l'air tout peut changer rapidement, et qu'il faut rester attentif.
 |
| Courage fuyons.... |
 |
| Comment ca... moi aussi je suis hors terrain ? |
Mardi, direction brunas pour découvrir le bel aménagement du site avec moquette comme à annecy. Depuis ma dernière visite en ce lieu, il y a trois ans, tout a été changé, et la vue magnifique sur le viaduc et la ville de millau reste pour moi l'un des plus beaux sites de France.
Le plouf était au rendez-vous, il n'y avait plus de vent, mais ca fait rien, cela reste un cadre magnifique pour les photos.
 |
| La Hook "accroche" le viaduc |
Et c'était déja fini, il a fallu remonter sur ma moto, et quitter mes aventuriers. L'essentiel c'est que nous avons passé un bon moment ensemble, eu 4 jours de soleil, et rencontré au gîte des deltistes globe trotter sympathiques .... si si ça existe.
A refaire, tout a été positif, sauf pour notre foie.la preuve, regardez ces mines ravies ....
 |
| Ils avaient la langue chargée à la fin du séjour. |
